Pandémie, guerres, feux de forêts, dérèglement climatique, la pression vient de partout et pas seulement du travail ! Dans cette époque bousculée qui est la nôtre, la quête d’un équilibre stabilisant se fait de plus en plus pressante.
A l’opposée de notre rythme quotidien effréné (cette course incessante, que Pascal nommait dans ses pensées : “le divertissement”), les hommes modernes, que nous sommes, vivent séparés de la nature, et se privent de l’un de ses nombreux bienfaits, maintenant démontré scientifiquement.
Bien que la sylvothérapie ne soit pas une science reconnue en France, elle est assimilée à un véritable art de vivre au Japon. Chez nous, elle reste une pratique alternative dite médecine « douce », mais croyez-nous, elle vaut la peine d’être connue !
Le mot sylvothérapie ou « bain de forêt » naît de l’association entre deux mots latins : « silva » qui signifie « forêt » et « therapeia » qui signifie « soin ».
L’origine officielle de cette pratique remonte en 1982 quand l’agence forestière du Japon intègre le “Shinrin-yoku” (sylvothérapie en japonais) dans ses préconisations pour avoir une excellente hygiène de vie, suite aux premiers travaux du Professeur Yoshifumi Miyazaki.
- -13% de taux de cortisol. (Hormone du stress physique et/ou émotionne)
- -6% de rythme du pouls.
- -1,7% de pression artérielle systolique. (Valeur de la pression dans l’artère au moment de la contraction de notre coeur)
- -18% de l‘activité sympathique. (Celle qui prépare l’organisme à l’activité. Lors d’un stress, il coordonne la réponse de fuite ou de lutte. Il dilate les bronches, accélère l’activité cardiaque et respiratoire, augmente la tension artérielle, dilate les pupilles et augmente la transpiration.)
- + 56% de l’activité parasympathique. (Celle qui ralentit les fonctions de l’organisme dans un objectif d’économiser de l’énergie. Le système parasympathique agit principalement sur le calme, la digestion, la croissance, la réponse immunitaire, les réserves énergétique)
- -16% de taux de cortisol.
- – 3,9% de rythme du pouls.
- -19,4% d’activité sympathique.
- +100% d’activité parasympathique.
Les conclusions du professeur suite à ses nombreuses études semblent pleines de sens : « Nous avons vécu 99% de notre histoire dans la nature depuis l’apparition du genre hominidé il y a sept millions d’années. Nos paramètres physiologiques se sont adaptés à cet environnement, nous ne pouvons pas faire face à une urbanisation aussi rapide ».
Le peuple indigènes de la Sierra Nevada de Santa Marta, à l’origine de nos travaux, sur “Le Choix du Vivant”, nous répètent inlassablement que nous avons oublié, que “nous sommes des êtres de nature et que nous devons vivre en harmonie avec elle“. Un oubli qui aujourd’hui semble nous mener dans une impasse vertigineuse.
Intuitivement, nous savons bien qu’effectuer une marche dans la nature nous fait du bien … alors, à quand votre prochain Team-Building dans la forêt ?