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La fin d’année est toujours une période de grande fatigue. Charge de travail, bouclage des engagements, manque de soleil et de chaleur …. Pour les cadres, s’y ajoutent fréquemment un épuisement professionnel et un stress intense. Mais cette année, l’Apec nous alerte sur un autre fléau : la dégradation de la santé mentale des cadres ! *
Ce constat se cumule avec un désir grandissant, intergénérationnel, de préserver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Notre souhait, par ces news Le Choix du Vivant, est de vous rappeler de manière simple, les bonnes pratiques, à la disposition de tous. Entre subir ou choisir, nous souhaitons vous permettre de choisir.
Pour clôturer 2022, nous vous partageons « 4 astuces » pour améliorer votre équilibre. Bien-sûr, celles-ci viennent s’intégrer à notre précédente recommandation sur les bienfaits d’une promenade en forêt !
Peut-être, vous direz-vous que c’est juste du bon sens… mais si on tentait l’expérience, réellement, en cette fin d’année ?
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A l’opposée de notre rythme quotidien effréné (cette course incessante, que Pascal nommait dans ses pensées : “le divertissement”), les hommes modernes, que nous sommes, vivent séparés de la nature, et se privent de l’un de ses nombreux bienfaits, maintenant démontré scientifiquement.
Bien que la sylvothérapie ne soit pas une science reconnue en France, elle est assimilée à un véritable art de vivre au Japon. Chez nous, elle reste une pratique alternative dite médecine « douce », mais croyez-nous, elle vaut la peine d’être connue !
Le mot sylvothérapie ou « bain de forêt » naît de l’association entre deux mots latins : « silva » qui signifie « forêt » et « therapeia » qui signifie « soin ».
L’origine officielle de cette pratique remonte en 1982 quand l’agence forestière du Japon intègre le “Shinrin-yoku” (sylvothérapie en japonais) dans ses préconisations pour avoir une excellente hygiène de vie, suite aux premiers travaux du Professeur Yoshifumi Miyazaki.
Les conclusions du professeur suite à ses nombreuses études semblent pleines de sens : « Nous avons vécu 99% de notre histoire dans la nature depuis l’apparition du genre hominidé il y a sept millions d’années. Nos paramètres physiologiques se sont adaptés à cet environnement, nous ne pouvons pas faire face à une urbanisation aussi rapide ».
Le peuple indigènes de la Sierra Nevada de Santa Marta, à l’origine de nos travaux, sur “Le Choix du Vivant”, nous répètent inlassablement que nous avons oublié, que “nous sommes des êtres de nature et que nous devons vivre en harmonie avec elle“. Un oubli qui aujourd’hui semble nous mener dans une impasse vertigineuse.
Intuitivement, nous savons bien qu’effectuer une marche dans la nature nous fait du bien … alors, à quand votre prochain Team-Building dans la forêt ?
Étonnamment, le même phénomène se produit dans les entreprises. Il ne s’agit plus alors de filet de citron et d’huitres, mais de brutalités verbales – de conflits – de tensions chroniques – de changements récurrents et incompris – de surmenage – de sentiment d’isolement – de manque de reconnaissance – ou d’ambiance délétère, qui provoquent pour les hommes et les femmes d’une organisation rétraction, replis, contraction et fermeture.
Un phénomène qui a tendance à s’amplifier dans la période de crise et d’incertitude que traversent aujourd’hui nos sociétés modernes.
Etrangement de telles situations de mal-être et de replis, et au final d’inefficacité, sont beaucoup plus fréquentes que l’on pourrait le penser.
Et plus étrange encore, nombreux sont les dirigeants, managers, qui au pire ne s’en rendent pas compte, au mieux, ne savent pas comment réagir.
Si l’on admet qu’une organisation est une forme vivante parmi d’autres, la multiplication de ces situations de replis, contractions, fermetures, dans un corps social en général, une entreprise en particulier, est donc le signe d’organisations en train de dépérir, de se réifier, et au final de perdre ses capacités d’adaptation et de création.
Deux voies possibles s’offrent alors aux dirigeants et/ou managers :
Il n’est point la peine de chercher une nouvelle méthode ou des outils miracles… mais juste se souvenir, que le vivant qu’il s’agisse d’une organisation ou des humains, qui la font vivre, répondent à des besoins précis, pour fonctionner au mieux de ses capacités et libérer ses potentiels.
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Si les collaborateurs sont concernés, les managers quant à eux sont touchés 1,5 fois plus, que les collaborateurs. Gérer de manière asymétrique des équipes (à distance et en présentiel) n’est donc pas un phénomène neutre. Il pourrait être imprudent de la part des entreprises, de laisser passer cette évolution délicate, sans proposer soutien, aide et accompagnement à leurs managers. Encore faut-il comprendre les phénomènes managériaux qui sont en jeux :
4 phénomènes se superposent.
Ils impactent la santé psychologique et physique des managers, et freinent la performance.
1- Une hyper-connexion exponentielle
L’accélération de la transformation numérique, dans les habitudes de travail, avait déjà réduit le frontière entre vie privée et vie professionnelle.
Mais la prolifération des visioconférences à outrance, a engendrée un ajout de fatigue visuelle (liée à des journées devant les écrans), provoquant un paradoxe d’interconnexions trop intense (gros plans sur les personnes) mais trop pauvre dans la qualité de la communication (Régle des 3V – 7% de la communication passe par les mots, 38% par la voix et 55% passe par les expressions du corps et du visage).
2- Une dilution de la cohésion des équipes
Jusqu’à cette crise, le cadre de travail était matérialisé et délimité dans un espace physique, qui à lui seul, contribuait à créer un espace symbolique du “ cadre managérial“. Le travail à distance a abolit ce cadre physique, laissant le manager dans l’obligation d’articuler en permanence des relations entre les collaborateurs physiquement présents et ceux à distance. Gérer, au quotidien, deux formes de management, délite les efforts engagés pour maintenir une cohésion d’équipe.
3- Un multitasking permanent
En plus de son travail quotidien, de la pression des résultats difficiles à obtenir en période de crise économique, le manager s’est vu ajouter la responsabilité de maintenir le cadre, la motivation, et le suivi de son équipe, en restant au plus près de ses collaborateurs. Une tâche titanesque à assumer, alors même qu’ils sont eux mêmes seuls, face à leurs ordinateurs.
4- Des lieux et des horaires de travail sans limite
A la maison, au bureau, dans des open-spaces ou des espaces de coworking … chacun a tenté de trouver des solutions pour s’adapter à cette crise sanitaire. Mais tous n’ont pas pu bénéficier d’un cadre favorisant la concentration. Etre à la maison en famille ou dans des espaces ouverts, en restant concentré lors de visioconférences, ne peut qu’entraîner une fatigue suplémentaire au stress déjà présent.
Une évolution majeure, qui ne peut rester sous silence.
Cette nouvelle forme de management requiert une véritable prise en compte des nouveaux enjeux, de la part des dirigeants ainsi que des départements Ressources Humaines, dans chaque entreprise.
Comme pour l’entreprise, pour s’adapter, le Vivant, la nature, s’appuie sur des principes concrets et pragmatiques. 9 principes à la base de la vie, qu’il est plus que jamais nécessaire d’identifier, de partager et de mettre en oeuvre.
Former et accompagner les acteurs de cette nouvelle forme de Management est une priorité, pour toutes celles et ceux qui veulent faire de la résilience, une force pour demain . Alors, rencontrons-nous !
Le passage de l’ego-système (moi au centre – vie auto-centrée) à l’éco-système (nous ensemble – vie en société), est directement observable dans le fonctionnement de certaines amibes terrestres.
Ces être monocellulaires mènent une existence indépendante, sans contact avec leurs congénères, tant que la nourriture disponible est suffisante.
Mais si elles viennent à manquer, les amibes se mettent à secréter une substance qui les attire les unes vers les autres. Elles vont alors s’agglomérer et se transformer en un organisme d’un nouveau type – pluricellulaire – doté de nouvelles fonctions.
« Ce qu’il y a de remarquable c’est que la substance produite par les amibes, au moyen de laquelle elles s’attirent afin de former un être social pluricellulaire, n’est autre qu’une substance chimique (l’adénosine monophosphate cyclique) qui commande la communication entre les cellules des êtres pluricellulaires »
Nous sommes tous des cannibales – Claude Levi-strauss – Seuil 2013
Il faut attendre 1970 et les travaux de la microbiologiste Lynn Margulis, pour découvrir que la capacité des bactéries à se regrouper pour coopérer est à l’origine de l’émergence des cellules de tous les êtres multicellulaires, dont l’espèce humaine.
Aujourd’hui, homologuée par la communauté scientifique, la théorie de l’endosymbiose démontre que ces petites unités simples, que sont les bactéries, ont trouvé le moyen de s’associer afin de contribuer à créer une organisation plus complexe et plus performante.
Dans cette période d’incertitude que nous traversons, on ne peut manquer de se demander, si les humains, ces animaux pensants que nous sommes, sauront en conscience, ouvrir les espaces de dialogues nécessaires pour repenser leurs fonctionnements, vers plus de communication et de collectifs ? ou s’il leur faudra attendre la rareté, les contraintes et l’accroissement des déséquilibres, pour engager les transformations qu’appellent notre temps.
Saurons nous faire le choix du vivant et prendre conscience de ces principes de vie, qui permettent à une organisation de vivre, se développer et s’adapter ?
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